Testudo hermanni / boettgeriia)hermanii et boettgerii, particularité et protection Les causes de raréfactions de l’espèce sont les incendies , le ramassage ,l’urbanisation et l’agriculture intensive, ainsi que la destruction du biotope.
La SOPTOM, crée en 1986 a créer le village de Gonfaron.
Les programmes de conservations comprennent :la protection des millieux , la création de zones de pontes , le développement de l’élevage a partir de spécimen N.C. Ainsi que l’information du public et en particulier des enfants.
Différences principales avec testudo graeca :
La tortue d’hermann ne possède pas d’éperons cornés sur les cuisses en revanche, elle possède des écailles supracaudales doubles et un étui caractéristique à la pointe de la queue.
Différence hermannii/boettgeri :
Eurotestudo hermannii possède une tache sub-occulaire jaune, de plus les plaques pectorales sont plus petites que les fémorales (milieu du plastron).
Les bandes noires du plastron sont elles continue, enfin elle est de taille plus réduite et de forme plus ovale.
Voici trois boettgeri (photo google)
voici trois hermanns(photo google)
Differences detaillées(photo google)
Eurotestudo hermanii (gmelin 1789, bour 1992) :
Son nom commun est ; tortue d’hermann occidentale.
Sa couleur est très contrasté, avec des marques régulières noires, sur un fond jaune-orange vif.
Les bandes sous le plastron sont toujours continues, bien noires .Le sillon médian des plaques fémorales est plus grand que le sillon médian des plaques pectorales. La forme de la dossière est toujours ovale, meme chez le male, sans écartement des marginales au dessus des pates.La taille ne dépasse pas les 19cm pour les femelles.
(photo google)
Eurotestudo boettgerii (gmelin 1789, bour 1992) :
Son nom commun est :tortue d’hermann orientale.
Cette epèces a des couleurs plus passées,moins sombre , avec des marques noires moins nombreuses sur un fond verdatre .
Parfois les taches noires sont rares, et la carapace est presque uniformément jaune vert ou tirant sur le beige. Les bandes sous le plastron sont discontinues, et parfois il y a des taches noires clairsemées . Le sillon médian fémoral est toujours égal ou plus petit que le sillon pectoral .Certains males sont parfois très large au niveau des fémorales arrières,au dessus des pattes, ce qui donne une forme triangulaire à l’animal. La taille est plus grande , atteignant jusqu'à 25 cm chez certaines femelles.
(photo google)
Les tortues de corse considérées comme occidentale présentent des caractéristiques particulières, qui correspondrait a un écotype : couleur générales plus verdatres que jaunatres, forme triangulaire des males , bandes noires moins régulières sur le plastron.
b Répartition et biotopeSa zone de répartition est aujourd’hui discontinue et en constante diminution en Europe méridionale :sud-est de l’Espagne, Baléares, sud de la France, Corse , Italie centrale et du sud , grandes iles italiennes, l’ex-Yougoslavie ,Monténegro, Serbie, Macédoine, Albanie, Grèce, Roumanie et Bulgarie.
Les populations des Balkans sont représentés par T.Boettgeri .
Privilégie les milieux arides cotiers, tel les dunes consolidées , les maquis ,la guarigue , les pinèdes et les chenais méditéranéennes (chenes vert et chenes lièges), ainsi que les haies bordant les champs cultivés et les prés.
l’hibernationa) qui doit hibernerConsidéré comme une étape délicate en captivité, l’hibernation n’en reste pas moins indispensable pour les tortues.
Celle-ci à lieu de fin octobre jusqu’au environs de mars / avril. Dans la nature elles se cachent sous des amas de feuilles ou dans des infractuositées naturelles et est déclenché par une baisse des températures moyennes ainsi qu’une diminution du temps d’ensoleillement.
Dans notre cas celui de spécimens captifs, de nombreux paramètres sont à prendre en compte :
_Seul les individus faible ou malade pourront ne pas hiberner, en effet une tortue ne disposant pas de réserve suffisante risque de ne pas survivre à l’hiver.Bien que leurs métabolismes soit ralentit durant cette période, elles vivent sur leurs réserves de graisse, or si ces réserves sont insuffisantes, ce serait les muscles puis leurs organes vitaux qui feraient office de garde-manger avec toutes les conséquences que cela implique.
Ces individus sauteraient donc l’hibernation pour une saison, de manière à leur permettre de se refaire une santé en terrarium, ainsi que d’observer leur éventuel rétablissement dans le cas d’individus ayant récemment présenté une pathologie.
Le cas des juvéniles est très souvent sujet a débat, certain éleveurs considérant qu’il est dangereux de les faire hiberner.
Ce n’est pas forcément le cas, en effet, dans la nature, ils n’ont pas trop le choix.
De plus, une étude réalisée auprès d’éleveurs amateurs à permis de démontrer que environ 27% des bébés n’ayant pas hibernés mourraient prématurément ; contre seulement 4% pour ceux ayant hibernés 3 mois au minimum.
L’hibernation mérite donc d’etre autant prise en considération que l’alimentation ou l’habitat.
De plus en procédant ainsi on laisse la sélection naturelle opérer, ce qui contribue à la conservation d’un patrimoine génétique sain et vigoureux.
Cela peut s’expliquer par le fait que les tortues n’hibernant pas peuvent subir divers types de carence ou d’excès du à une maintenance non maîtrisée en terrarium ; (peu ou pas assez d’uvb, hygrométrie inadéquate activité irrégulière ect….)
Mais des témoignages ont également démontés que dès la fin novembre, les bébés maintenus artificiellement en activité (terrarium) montraient déjà des signes de ralentissement métabolique, avec une baisse d’activité et de l’alimentation. Cependant l’animal maintenu artificiellement à une température élevée lutte pour rester actif et donc s’épuise inutilement.
b) les techniques d’hibernations :extérieur :Il s’agit de la méthode la plus naturelle. Mais il convient la aussi, de prendre plusieurs types de précautions. En effet une tortue qui ne serait que partiellement enterrée au pied d’un arbuste n’aurait que peu de chances de survie en cas de gelée.
C’est pourquoi il est nécessaire de mettre une cabane à disposition des animaux, il est préférable de construire celle-ci avant l’hiver précedent l’arrivée des tortues dans l’enclos de manière à vérifié les paramètres indispensables, qui sont en l’occurrence des températures minimales comprise entre 2° et 8°. Une température inférieure pouvant etre nuisible au pronostique vital des individus et une valeur supérieur ne permettant pas une activité métabolique suffisamment ralentis pour éviter un épuisement des animaux.
C’est pourquoi, l’hibernacle devras être réalisé en dur pour éviter tous risques du a des facteurs météorologiques exceptionnels (vent violent par exemple).
La méthode utilisé par certains éleveurs suisse consistant à creuser un trou de 50 / 60 cm de profondeur , le fond étant bétonné ou grillagé pour éviter toutes intrusion de rongeurs.
Les fondations sont baties sur une vingtaine de centimètre et sur laquelle la structure repose.
Au fond on dispose du gravier pour un bon drainage, recouvert d’un mélange de terre / feuilles mortes / et paille ; (sachant que les feuilles de noyer repoussent les rongeurs).Une serre recouvrant le tout.
Fin mars une partie de la paille est enlevée pour facilitée le réchauffement de la terre.Cette méthode a fait ses preuves pour des élévages situés a 1000 mètres d’altitudes.
Intérieur : La méthode couramment utilisée et qui consiste à installer les tortues dans une caisse (avec le meme mélange que celui utilisé pour l’extérieur ) et est disposée dans un frigo où la température est reglée de manière à obtenir 5° à largement fait ses preuves.
De plus il est ainsi aisé de controler la bonne santé des spécimens pendant toute la durée de la léthargie. Cette méthode ayant ainsi pour avantage d’éviter les réchauffements brutaux du à des facteurs climatique précoce ou a un hiver anormalement chaud ainsi que l’intrusion d’eventuel rongeurs. La aussi le système devras être testé avant l’introduction des tortues.
c) la sortie d’hibernation :
Dans certains cas, il se peut que l’hibernation soit interrompue prématurément, si un problème est détecté, lors de contrôles bimensuels. Une perte de poids trop importante ou une tortue montrant des signes d’activité trop précoce par exemple.
Il est aussi évident que si un animal venait a décéder pendant cette période il devras etre retiré immédiatement de manière à ne pas contaminer les autres. La bonne santé de ceux-ci serait alors minutieusement contrôlée.
En sortie d’hibernation, chaque spécimen seras à nouveau pesé, le poids sera alors consigné de manière à observer le bon développement de chaque individu tout au long de son existence.
Si l’hibernation à été effectuée à l’exterieur, les tortues se seront donc réveillées d’elle-même à la faveur d’un adoucissement des températures. Il est donc important à cette période de consulter la météo de façon à prévenir un brusque rafraichissement des températures. De meme au début du printemps il arrive fréquemment que les nuits soit fraiches, c’est pourquoi il peut etre nécessaire de vérifier le soir que chaque individu est rentré se mettre à l’abri.
On donneras un bain à chaque pensionnaire de l’élevage qui seras placé dans un récipient avec de l’eau tiède jusqu'à hauteur du plastron de façon à le réhydrater.
En ce qui concerne les animaux ayant hibernés à l’intérieur, là aussi plusieurs méthode sont préconisées suivant les éleveurs :_ Réchauffement progressif en terrarium ou sortie de ceux-ci dans l’enclos extérieur (dans la cabane d’hibernation) dès que tous risque de gelée est écarté, de manière à ce qu’ils s’active peu à peu.
Dans tous les cas il est fortement déconseillé de reveiller brutalement les tortues.
Elles recommencent à se nourrir environ 1 semaine après leur réveil, elles semblent dans un premier temps préférer les aliments juteux, (fruits, tomate) Il faudras dans ce cas leur donner une nourriture plus équilibrée au bout de quelques jours.
Voila pour la premiere partie la suite prochainement, j'essaierais aussi de rajouter quelque photo