fiche sur les anolis

Présentation:

Classification :

L’Anolis de caroline fait partie des Iguanidae et du genre Anolis. On le trouve également sous le nom d’Anolis Carolinensis.
Cette fiche est similaire pour les Anolis Sagrei et les Anolis equestris.


Réglementation :

Cette espèce n'est pas soumise à la Cites.


Données morphologiques :

Cette espèce mesure environ 15 à 20 cm pour les A. carolinensis et A. sagrei et jusqu'à 50 cm pour les A. equestris. Ce lézard est caractéristique par la tête triangulaire et le museau pointu, ainsi que leurs membres développés sont pourvus de pelotes adhésives semblables à celles des geckos et aussi par leurs fanons gulaire, plus marqué et plus coloré chez les mâles. La coloration de ce lézard est très variable (de vert à marron pour les A. carolinensis, marron-gris pour les A. sagrei et de vert clair à vert olive pour les A. equestris) à l’exception de l’Anolis sagrei les autres peuvent changer de couleurs à leurs guises.


Répartition :

Le genre anolis est très riche en espèce, en grande partie de petite taille, venant du sud des Etats-Unis , de l’Amérique tropicale ou des îles voisines telles que Cuba, Jamaïque etc.).



Conditions d'élevage :


Choix de l'animal :

Il est préférable d'acquérir un juvénile.
Pour choisir un lézard, il faut regarder certains critères importants qui déterminent sa bonne santé :
- le premier, l'animal doit avoir un ventre bien rond qui montre que il s'alimente.
- la base de la queue doit être charnue, les os du bassin ne doivent pas être apparents.
- l'animal doit être vif, les yeux bien ouverts et attentifs.
- aucune déformation ou lésion (colonne, pattes), il ne doit lui manquer aucun doigt.
- sa bouche ne doit pas être ouverte.
- il ne doit pas avoir de trace d'excréments sous la queue.


Comportements sociaux :

D'un naturel vif et actif, l’anolis n’est pas manipulable. Il peut être très vif et peut donc vous échapper en un clin d'œil, du moins en un saut très impressionnant. Même s'il n’est pas agressif et souvent conseillé aux débutants, il n'en est pas moins fragile. Il est indispensable d'avoir des connaissances solides en matière de biotope pour prendre soin de cette espèce. On l'élèvera comme les autres anolis, c'est à dire en trio, un mâle pour deux femelles (voir plus suivant la place). Les mâles sont très territoriaux et mettre deux mâles ensemble finirai par un combat à mort et très violent.
Ils sont très agréables et intéressants à regarder car sont diurnes. Leurs parades d’intimidation ou nuptiales (déploiement du fanon gulaire rose, rouge, jaune ou orangé suivant l’espèce, en un demi cercle coloré qui est déclenché suite à un hochement vertical de la tête) sont fréquentes et spectaculaires.


Terrarium :

Le terrarium doit être plus haut que large car cette espèce est arboricole.
Il a donc besoin d'un terrarium de 60x40x50 cm minimum pour les petites espèces (80 cm pour les plus grandes comme A. equestris …). Il sera de type tropical. Les températures requises par cette espèce sont de 30 à 32°C au point chaud et de 25°C au point frais.
Etant issu d'un climat tropical humide, il a besoin d'une hygrométrie ambiante de 80% environ. Cette espèce est extrêmement sensible aux périodes de sécheresse qui peuvent lui être fatales si elles durent un peu trop longtemps. Un bassin d'eau peut être disposé sur un câble chauffant pour maintenir une hygrométrie élevée. Cependant, il est indispensable de vaporiser une à deux fois par jour le vivarium, car l’anolis s'abreuve en léchant les gouttelettes d'eau et mais aussi au sol à un point d’eau (fontaine …).
Un éclairage par tubes doit lui être proposé pour optimiser la synthèse de la vitamine D3 et la fixation du calcium. Il est allumé dix heures par jour environ.
Les UV sont impératifs pour cette espèce.
L’aménagement du terra doit permettre à l’animal de se cacher durant la journée et des branches pour monter. Le substrat à une moindre importance vu que cette espèce ne va que très rarement sur le sol. Prévoir un site de ponte du style d’un pot de fleur ou bac au sol.


Alimentation :

Le régime alimentaire est composé d’une grande variété de proies du genre : insectes, principalement de grillons, et que de temps en temps de petites blattes, teignes de ruche, souriceaux (uniquement pour les plus grandes espèces), mais aussi d’aliments sucrés comme des pots pour bébés et compote de temps à autres.
Une à deux fois par semaine, un complément calcique et vitaminé est distribué.
Le repas est quotidien.



Reproduction :


Age des reproducteurs :

Maturité sexuelle: environ 1 an
C’est une espèce très facile à reproduire, cela se fait alors qu’aucun même des paramètres n’ont été modifiés.


Hivernation :

Pas d'hivernation obligatoire pour cette espèce. Pour augmenter les chances, il est possible d’effectuer une baisse de température progressive de 8-10 degrés pendant deux mois ainsi qu’une diminution de la photopériode et de la fréquence de nourriture.
Ponte et incubation :
Après un jeûne, les œufs sont déposés un à un dans le substrat humide de ponte. Il faut 40 jours d’incubation environ avant la naissance.


Nouveaux-nés :

Les petits s'alimenteront après la première mue, il faut bien entendu les séparer, ou tout au moins surveiller que chacun s'alimente.
Il faut faire très attention à la déshydratation chez les juvéniles.